Le secret du bonheur au travail!
“Février est déjà arrivé… le mois de l’amour, de la Saint-Valentin! “
Nous avons toutes et tous inévitablement des souvenirs et des pensées reliés à l’amour. Personnellement, à chaque Saint-Valentin, en plus d’avoir en tête ceux et celles que j’aime, j’ai toujours un sentiment relié à ma vie professionnelle qui refait surface : je rends grâce à la vie pour l’amour de mon travail. Oui, j’aime ce que je fais pour gagner ma vie!
À quelques exceptions près…
Nous devons tous consacrer une somme de temps considérable au travail que nous effectuons pour mettre du pain sur la table et pour espérer nous construire une retraite dite confortable et digne de ce nom. Or, n’est-ce pas là un luxe que de pouvoir sa vanter d’aimer cette tâche et ce projet qui nécessitent de notre part autant de temps et d’efforts?
En 2016, un sondage de la firme de recrutement Hays Canada révélait que la moitié des travailleurs canadiens (47 %) n’aiment pas leur emploi et que 86 % croient que le fait d’aimer son emploi est essentiel au bonheur et à la réussite. C’est vous dire à quel point je me sens encore plus choyé et privilégié!
Dans mon cas, c’est essentiellement les médias (radio et télé) et les communications qui m’ont permis et me permettent encore de gagner ma vie. Je peux vous dire en toute sincérité et en toute honnêteté que je n’ai pas le sentiment d’être allé « travailler » une seule journée de ma vie. Au contraire, lorsque j’étais animateur et reporter à la télé et à la radio, je n’allais jamais travailler. Je m’en allais plutôt « à la station » comme on le dit si bien dans le milieu. J’allais m’amuser. Et je pousserais même les aveux plus loin en vous disant que, dans les moments plus difficiles de ma vie personnelle, ce travail que j’aimais tant m’a aidé à m’en sortir, m’a permis des moments de répit et de joie à travers de courtes périodes sombres.
Je n’allais jamais travailler!
Bien sûr, je suis très conscient que toutes et tous n’ont pas toujours le choix, encore moins le luxe de choisir un emploi qu’ils chérissent à fond. Combien de pères et mères de famille peinent à réellement travailler à tous les jours malgré un patron, un horaire ou des conditions de travail désagréables, simplement par devoir, par obligation de payer les comptes et nourrir des bouches affamées? C’est pour ça que je dis que je suis choyé et chanceux, que c’est un cadeau que la vie me fait de pouvoir gagner ma croûte avec un travail qui me rend heureux.
On ne contrôle pas tout.
Encore faut-il préciser qu’on ne contrôle pas tout ce qui nous rend heureux (ou malheureux) au travail. Mais, si vous avez la latitude de contrôler une partie de ce qui vous rendra heureux ou non, voyez-y! Par exemple, j’ai déjà laissé un emploi parce que la nature même du travail ne me rendait pas heureux. Je suis une personne passionnée. Pour moi, il est impensable d’accomplir un travail quotidien sans être heureux à le faire. J’ai besoin de sentir la flamme brûler à l’intérieur. J’avais donc eu le culot (ou l’innocence) de quitter un emploi stable (mais au sein duquel j’étais malheureux) au profit d’un emploi moins stable mais dix fois plus stimulant.
Enfin, beaucoup d’autres facettes entrent en ligne de compte, dont plusieurs sur lesquelles vous n’avez aucune emprise. À ce moment, il importe de savoir qu’à défaut d’avoir un contrôle sur les événements qui se produisent et sur les facteurs extérieurs, ce que vous contrôlez est le regard que vous posez sur les différentes situations et personnes qui vous entourent. Et ça, ça pourrait faire l’objet d’une autre chronique.
En conclusion, posez-vous une seule question, à tous les jours : « Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour être plus heureux au travail aujourd’hui, sachant que demain est une autre journée? ».
Si vous obtenez une réponse, vous savez quoi faire!
Christian Gauthier
Président et conseiller senior
G5 Communications