Décembre : les fêtes, la reconnaissance, les remerciements!

Décembre : les fêtes, la reconnaissance, les remerciements!

Temps de lecture: 6 minutes

 

Au risque de me répéter, l’Humain, avec un grand H, est important au sein de l’agence. Les bons services professionnels et la capacité de se distinguer des autres partent de là.

Bien sûr, tout au long de l’année, je vous ai relaté des anecdotes, raconté des histoires de mon parcours professionnel, de mon vécu. Ce décembre ne fait pas exception. La Coupe du monde FIFA, en cours (jusqu’au 18 décembre) au Qatar, me rappelle la dernière Coupe du monde, celle de 2018 en Russie, que j’ai eu le privilège d’annoncer et d’animer, sur place, à Rostov. Elle me rappelle aussi le Championnat mondial de gymnastique que j’ai animé, la même année, à Doha au Qatar. Ce sont des moments sublimes, inoubliables.

Mais c’est de l’Humain que j’ai envie de vous parler en ce mois de décembre.

Décembre, c’est Noël, c’est les fêtes, c’est le retour de ce moment où on retrouve notre cœur d’enfant. C’est une période où on se permet une pause, d’alléger le travail pour faire place à la magie, à l’imaginaire, aux rencontres, aux festivités. Place à la famille, à l’Humain. Se rappeler qu’il n’y a pas que le travail dans la vie.

Je rends grâce à la vie pour le travail que nous recevons, l’équipe de G5 Communications. 

Je remercie les artisans de notre succès, ceux et celles qui contribuent à notre épanouissement tout au cours de l’année, qui sont là pour vous servir et répondre à vos attentes et vos besoins.

Louise Bourget, notre directrice des communications et chargée de projets. Louise est d’un appui inconditionnel et d’une générosité sans limite, sans parler de ses idées de génie, de sa créativité et de son sens aigu de l’initiative.

Jean Chartrand, notre conseiller senior et formateur. Jean et moi nous connaissons depuis le milieu des années 90. Nous avons travaillé ensemble à la télé et à la radio. Jean est l’un des communicateurs les plus allumés et efficaces que je connaisse.

À ce noyau se greffent de précieux collaborateurs.

Par exemple, celui qui a dessiné les caricatures qui ont accompagné les textes de blogue cette année, Sylvain Potvin. Un ami d’enfance et du secondaire. Très jeune, le talent fou de dessinateur de Pots (prononcé Pottsss) crevait les yeux. Son rire et sa bonne humeur étaient contagieux (et le sont toujours), son don pour le sens de la caricature, inné et aiguisé.

Michel Goudreau, mon maître à penser et le sage de l’équipe, avec ses judicieux conseils, sa vision unique et son expérience inestimable. Marie-Danielle, une ex-stagiaire des Internationaux de tennis junior de Repentigny, qui fait pour nous du travail de montage graphique remarquable. Arianne, aussi stagiaire au tennis, qui anime. Nicolas, notre as numérique à tout faire. Martin et Alexandre, qui manient la caméra, l’image et le montage comme personne d’autre. Et bien d’autres.

G5 Communications, c’est toute une équipe d’artisans profondément humains, à votre service. Je leur en suis immensément reconnaissant, et en leur nom, au nom de toute l’équipe, je vous dis merci et je vous souhaite de très joyeuses fêtes!

Christian Gauthier
Président et conseiller senior
G5 Communications

Novembre, le mois des morts… mais les morts m’ont appris à bien vous servir!

Novembre, le mois des morts… mais les morts m’ont appris à bien vous servir!

Temps de lecture: 6 minutes

 

Non mais, quel titre bizarre, pour ne pas dire morbide. Avouez! D’ailleurs, pourquoi désigne-t-on novembre comme le mois des morts? Depuis mon enfance, j’entends cette expression. Et puis, sans faire de recherche, j’ai accepté, comme vous tous probablement, que novembre est en effet le mois des morts. Comme une convention. On est tous dedans et c’est comme ça.

Mais, curieux de nature, j’ai découvert que novembre fut jadis proclamé le mois des âmes du purgatoire et approuvé par le pape Léon XIII en 1888. Depuis, l’église catholique officie le 1er du mois comme étant la Toussaint, un hommage à tous les saints, et le 2e étant le jour des Morts, consacré à la commémoration des trépassés. On a beau avoir déserté nos églises et le clergé, certains pans de notre héritage chrétien nous collent à la peau et cette expression reste dans notre langage.

Où veux-je en venir exactement? Accouche, Gauthier, qu’on baptise (encore ce langage)!

Voyez-vous, dans une autre vie, j’ai été directeur de funérailles. Oui, j’ai côtoyé les morts et la mort. Lugubre, dites-vous? Pantoute. J’ai vu les plus belles églises de Montréal et de ses environs, et entendu les plus magnifiques chants choraux, les pièces d’orgue les plus majestueuses. Je m’en confesse (encore ce langage), je suis un mélomane fini. Chaque occasion de musique est bonne, même des funérailles. Surtout des funérailles. Un requiem bien senti me transporte dans une autre dimension. Non, je ne fume rien et ne consomme aucune drogue.

Bref, tout ça pour en arriver au titre de ce blogue. 

La mort, les morts m’ont appris à bien vous servir. En effet, c’est comme directeur de funérailles que j’ai réellement appris l’importance du service à la clientèle, de l’importance et la singularité du client. Et ça, c’est vous.

Lorsqu’un proche décède, on devient un client potentiel.

À quelques exceptions près, on voudra des funérailles, un service. On a besoin d’être pris en charge, et à plus forte raison parce qu’on est en situation de vulnérabilité, parce qu’on est blessé, parce qu’on est en deuil. Et c’est ici que bien servir le client, être à l’écoute de ses besoins, ses attentes, son état, prend tout son sens. Chaque veuve ou veuf veut un service unique, qui lui ressemble ou qui ressemble au défunt. L’écoute, la compréhension du cœur et des mots, la compassion sont essentielles pour faire de ce client la personne la plus comblée, malgré les circonstances difficiles et douloureuses.

Assez parlé de mort et de funérailles.

Vous avez compris que cette expérience que j’ai acquise chez les morts, je la mets en pratique chez vous et pour vous, les vivants, aujourd’hui. Nous, chez G5 Communications, avons à cœur ce souci constant de vous rencontrer, de vous écouter, de sentir vos besoins et attentes et d’y répondre selon vos goûts et préférences. Ce que j’ai appris en matière de service à la clientèle comme directeur de funérailles jadis nous sert et vous sert aujourd’hui. Et ça marche!

Comme le dit notre slogan, nexum elit nostris! Vade in pace.

Christian Gauthier
Président et conseiller senior
G5 Communications

Octobre… souvenir d’un moment!

Octobre… souvenir d’un moment!

Temps de lecture: 6 minutes

Dans la foulée de la thématique de l’année, soit de vous raconter, à chaque mois, une anecdote ou un souvenir rattaché à mes expériences professionnelles, je me permets de vous raconter… un moment, en ce mois d’octobre.  

Ce moment s’appelle Epke Zonderland. Qui? Quoi? « Ça sort d’où ça? », vous dites-vous probablement. C’est que, voyez-vous, je suis convaincu que pour 99,9 % d’entre vous, ce nom vous éclaire autant que si je vous parlais en mandarin.

Le travail nous amène parfois à vivre des moments singuliers, spéciaux, des instants magiques et mémorables. 

Pour moi, Epke Zonderland est exactement ça. Reculons de quatre ans. Octobre 2018, Doha, au Qatar. J’anime les Championnats mondiaux de gymnastique artistique, pour une deuxième année de suite. L’année précédente, en octobre 2017, c’est au Stade olympique, à Montréal, que ça se passe.

2018, donc.

Nous sommes au Centre Aspire, à Doha. Un complexe sportif élite multifonctionnel dernier cri, lieu de cette importante compétition internationale regroupant les meilleurs gymnastes de la planète. Un nom est sur toutes les lèvres, Zonderland. Ce gymnaste des Pays-Bas est surnommé le Néerlandais volant, tellement il survole les appareils lors de ses numéros. Un surdoué, comme j’en aurai la preuve. Ma collègue et analyste, ancienne entraîneur de haut niveau, m’explique pourquoi je dois le surveiller et ne pas cligner des yeux lorsqu’il s’exécute, particulièrement à la barre horizontale.

Arrive ce moment tant attendu. C’est au tour de Zonderland de s’offrir en spectacle à la barre horizontale, la routine qui, potentiellement, fera de lui le médaillé d’or de ces championnats du monde. Et puis, c’est moi qui ai le privilège de l’annoncer, de le présenter à la foule et… à l’humanité (les réseaux de télé majeurs de la planète diffusent, sur place). Je m’exécute, je le présente. « Now stepping up to the horizontal bar, the 2012 olympic gold medalist, from the Netherlands, Epke Zonderland » (je suis là comme annonceur anglais).

L’annonce de son nom se perd dans le hurlement sourd de la foule partisane et conquise.

Et puis, l’activité sur les autres appareils ailleurs sur le plancher de l’amphithéâtre cesse (la compétition se déroule simultanément sur 5 ou 6 appareils). Tous veulent voir le phénomène Zonderland à l’œuvre.

La suite ne déçoit personne. J’assiste, aux premières loges, à une démonstration de force, d’agilité, de cohésion, de concentration et d’exécution sans bavure et d’un niveau dont je n’ai jamais été témoin auparavant, du moins pas en personne. Un 90 secondes de pur bonheur, éblouissement et extase devant tant de qualité. TOUT est plus! Zonderland est plus fort, survole plus haut, effectue ses manœuvres plus rapidement et il est plus précis que n’importe qui au monde. La barre travaille sans bon sens. Il est dans sa bulle, dans son monde. Mais il nous transporte dans son monde pendant ces 90 secondes. Il y a de quoi de magique de voir de si près la perfection, à ce niveau top-mondial.

J’ai beau vous le décrire, vous le raconter, jamais je ne pourrai vous le rendre avec justesse. Zonderland, ça ne se dit pas, ça se vit.

Voilà cet instant magique que me rappelle le mois d’octobre. 90 secondes d’évasion qui valent, à elles seules, le voyage et l’expérience! Ah oui… il a remporté la médaille d’or.

Christian Gauthier
Président et conseiller senior
G5 Communications

Septembre… et pourquoi je me suis intéressé au sport!

Septembre… et pourquoi je me suis intéressé au sport!

Temps de lecture: 7 minutes

Ma grande passion dans la vie, à part la radio, c’est la musique, les arts de la scène et le cinéma. Rien ne me fait plus plaisir qu’un bon spectacle ou un excellent film. Mais, plus jeune, j’étais davantage attiré par le sport. Le mois de septembre est toujours pour moi un heureux rappel de l’élément déclencheur, de ce qui m’a d’abord saisi et attiré vers le sport.

Ce mois-ci, on célèbre un 50e anniversaire bien spécial. Reculons à septembre 1972.

Les moins jeunes d’entre nous savent déjà où je veux en venir.

Je n’ai pas encore 8 ans. À l’école Préseault, à Orléans, dans l’est-ontarien, on arrête les cours. Tous les élèves et le personnel de l’école se rendent à la cafétéria où on a installé un appareil télé noir et blanc, un mastodonte qui exige la force de deux hommes pour le soulever, sur un grand rack de métal (on est loin des écrans plats légers à cette époque).

On branche la télé, un piton blanc lumineux apparaît au milieu de l’écran. Les tubes à l’intérieur fonctionnent. Yes!

Deux minutes plus tard, l’appareil est bien réchauffé. L’écran s’illumine au complet. Mais, il faut l’ajuster. Le concierge de l’école tourne la roulette pour s’assurer d’avoir le bon poste. C’est fait. L’image est floue, il y a de la « neige » à l’écran et le son griche. Il déplace donc les oreilles de lapin sur le dessus de la télé, question d’avoir la meilleure réception. Après tout, les images nous proviennent d’une autre planète, l’Union soviétique. L’image saute. M. le concierge joue avec le V-hold (c’est ce qui est écrit à côté du bouton). De plus en plus lentement, l’image se stabilise, jusqu’à ce qu’elle cesse de défiler de haut en bas et de bas en haut. Ça y est. On les voit. Le seul petit haut-parleur de l’appareil suffira pour les quelques 200 personnes que nous sommes, mais ce n’est pas grave. On a congé de cours et on regarde le hockey!

L’événement qui allait capter l’imaginaire et déchaîner les passions de la planète hockey arrivait enfin en ce mois de septembre 1972. On l’a baptisé la Série du siècle. 50 ans plus tard, on en parle encore. Avec nostalgie, avec fébrilité, la mémoire figée dans le temps. Comme le premier pas de l’Homme sur la Lune, à peu près tout l’monde se rappelle où il était pour cette série de huit matchs entre nos valeureux hockeyeurs canadiens et les méchants soviétiques. Nous ne les connaissions pas, mais nous les détestions pareil. Ils représentaient le mal, le communisme. Nous, on représentait le bien, la liberté.

Nous ne les connaissions pas, mais nous les détestions pareil. Ils représentaient le mal, le communisme. Nous, on représentait le bien, la liberté.

Ce moment m’avait tellement fasciné que je me souviens de m’être dit, à cet instant précis, que je ne voulais plus jamais rater un match de hockey, que je devais trouver le moyen d’arriver à mes fins. Je me demande parfois si cette idée a contribué d’une quelconque façon à m’amener à travailler dans le monde de l’événementiel, dont le sport, ce que G5 Communications fait encore régulièrement.

Chose certaine, ce moment est celui qui a déclenché cette passion pour le sport en moi. Et puis, si j’ai le temps, je ressortirai mon coffret DVD ce mois-ci. Je regarderai peut-être une période. En couleur. Avec le son en stéréo. Pas d’ajustements requis. Et vous savez quoi? Ça va être moins bon qu’en 1972!

Christian Gauthier
Président et conseiller senior
G5 Communications

La radio… ah cet amour que j’aime tant!

La radio… ah cet amour que j’aime tant!

Temps de lecture: 6 minutes

 

Au moment d’écrire ces lignes, je viens de commencer un remplacement de quatre semaines à l’animation de Debout VM!, l’émission matinale du réseau Radio VM (91,3 Montréal, 100,3 Sherbrooke, 89,9 Trois-Rivières, 89,3 Victoriaville, 104,1 Rimouski et au radiovm.com). Et jusqu’à la mi-août, je serai l’homme le plus heureux de la planète. C’est un retour à mes anciennes amours, que je ne cesserai jamais d’aimer.  

Voilà maintenant plus de 33 ans que j’exerce ce métier des plus passionnants et exaltants. J’utilise le terme métier plutôt que travail parce que, pour moi, je n’ai jamais « travaillé » à la radio. J’allais à la station, j’allais m’amuser. Je ne suis jamais allé travailler comme tel. Un studio de radio ressemble un peu à un aquarium, avec ses grandes fenêtres hermétiques.

Pas surprenant que je m’y sens comme un poisson dans l’eau!

J’y ai commencé en 1989 à Timmins, dans le nord de l’Ontario, à CFCL (sur la bande AM). À l’époque, il s’agissait d’une institution du nord-ontarien, mais aussi de la seule station francophone de l’Ontario. Après une année aussi remplie qu’agréable à apprendre le métier, j’aboutis à CKCH 970 Hull, filiale de CKAC Montréal au réseau Télémédia (Cogeco Média aujourd’hui). Et puis, à peine deux ans plus tard, me voici débarqué à Montréal (pour ne plus jamais repartir), à la plus grande antenne de ce début des années 90 et la plus prestigieuse de l’histoire de la radio montréalaise, CKAC 730 (on est toujours sur la bande AM!). J’y suis resté plus d’une quinzaine d’années.

Que de plaisir, de fous rires, de surprises, d’émotions de tous genres. La radio m’a permis de connaître et de côtoyer les plus gros noms de l’industrie, les meilleur(e)s animateur(trice)s. Certains sont devenus des amis à vie, d’autres nous ont quitté. Beaucoup d’entre eux m’ont marqué.

J’ai effectué tous les quarts de travail imaginables. Je me suis couché et levé à des heures impossibles, souvent après des périodes de sommeil beaucoup trop courtes. Mais quand on aime, on aime. La raison prend parfois le bord!

En ce mois d’août, je redeviens accroc à ma drogue dure, la radio. Je me lève tous les matins à 4h, heureux, et je prends la direction de la station. C’est mon moment à moi, avec vous, les auditeurs. Avec les intervenants, très nombreux, qui m’accordent le privilège d’accepter mon invitation au micro de Debout VM!, de passer quelques minutes en notre compagnie pour nous informer, nous divertir, nous faire rire, réfléchir, et façonner une partie de notre journée.

Faire de la radio, c’est un peu entrer dans l’intimité de chacun, partager ensemble un moment de vie. Et à la fin, la somme de ces petits moments me rend immensément reconnaissant envers vous, envers les patrons qui me font encore confiance de me prêter leur micro, leur antenne. Avoir un micro devant soi vient avec des responsabilités : professionnalisme, rigueur, écoute et respect. Avoir un micro, c’est aussi et surtout un immense cadeau, que je chéris à chaque minute.

La vie m’a fait plusieurs cadeaux. Sur le plan professionnel, la radio est très haut sur cette liste.

Christian Gauthier
Président et conseiller senior
G5 Communications

Les entrevues marquantes

Les entrevues marquantes

Temps de lecture: 6 minutes

 

Je fais un long détour ici pour vous expliquer comment j’en suis arrivé au sujet de blogue de ce mois de juillet. J’essaie de m’inspirer du moment de l’année, l’été. Qu’est-ce que l’été m’inspire? Le golf.  

Et quand je fais le lien entre mes activités professionnelles, l’été et le golf, j’en arrive aux entrevues marquantes que j’ai pu réaliser. Retour dans le temps : Omnium canadien, été 1997, club Royal Montréal à l’Île-Bizard. Tiger Woods est devenu professionnel l’année précédente et tous les yeux sont tournés vers la nouvelle sensation du circuit. TQS me confie la couverture du tournoi. À part Tiger Woods, un autre gros nom de la planète golf retient l’attention ce week-end. L’Australien Greg Norman terminera le tournoi à un seul coup du vainqueur (Steve Jones). Je me revois, sur le vert du 18e trou, à demander au Requin (c’est le surnom de Norman) s’il accepte de m’accorder une entrevue. Il vient de terminer le tournoi. Il a « perdu » par un seul coup.

A-t-il réellement envie de se faire déranger par un jeune blanc-bec de la télé locale, lui, la vedette planétaire? La seule façon de le savoir, c’est de lui faire la demande, de faire mon travail.

Je m’approche donc de lui avec politesse et respect et j’use de tact, de doigté pour l’aborder. À ma grande surprise, Greg Norman se montre immensément affable et très accessible malgré les circonstances. Je vous rappelle qu’il vient de voir la victoire lui glisser entre les doigts (ce qui lui est arrivé trop souvent au cours de son illustre carrière). Il aurait le droit légitime de m’ignorer, ou de refuser ma demande et d’aller décompresser devant une bonne bière froide, en toute quiétude, loin des reporters, dans le vestiaire.

Au contraire. Norman, souriant, m’invite à faire mon entrevue sur-le-champ, debout au 18e trou, avec la foule massée dans les gradins près de nous. Appuyé sur son bâton, il est généreux de son temps et me dit même de prendre le mien, qu’il n’y a rien de pressant. Quel gentleman!

J’ai vécu le même sentiment, la même chose, quelques mois auparavant. La méga vedette mondiale de la lutte, Hulk Hogan, est à Montréal pour y affronter Jacques Rougeau lors d’un événement spécial. J’obtiens une entrevue, seul à seul, avec lui, pour la radio de CKAC. Lui et moi, dans une petite salle du Centre Molson, ouvert il y a à peine un an.

Je commence l’entrevue avec ma première question : « Mister Hogan… » Il m’arrête en posant la main sur le micro et me corrige. « Mon nom n’est pas M. Hogan, mon nom est Terry. » De son vrai nom Terry Bollea, cet ancien camionneur vient de me démontrer sa simplicité, malgré sa renommée planétaire et son statut de rock star internationale.

Les très grandes vedettes sont souvent extrêmement simples. J’en ai connu un seul qui faisait exception à cette règle de la simplicité. Champion du monde de Formule 1. Un Allemand, très grosse écurie. Petite personne. J’en ai assez dit.

Bon golf!

Christian Gauthier
Président et conseiller senior
G5 Communications