Novembre, le mois des morts… mais les morts m’ont appris à bien vous servir!
Non mais, quel titre bizarre, pour ne pas dire morbide. Avouez! D’ailleurs, pourquoi désigne-t-on novembre comme le mois des morts? Depuis mon enfance, j’entends cette expression. Et puis, sans faire de recherche, j’ai accepté, comme vous tous probablement, que novembre est en effet le mois des morts. Comme une convention. On est tous dedans et c’est comme ça.
Mais, curieux de nature, j’ai découvert que novembre fut jadis proclamé le mois des âmes du purgatoire et approuvé par le pape Léon XIII en 1888. Depuis, l’église catholique officie le 1er du mois comme étant la Toussaint, un hommage à tous les saints, et le 2e étant le jour des Morts, consacré à la commémoration des trépassés. On a beau avoir déserté nos églises et le clergé, certains pans de notre héritage chrétien nous collent à la peau et cette expression reste dans notre langage.
Où veux-je en venir exactement? Accouche, Gauthier, qu’on baptise (encore ce langage)!
Voyez-vous, dans une autre vie, j’ai été directeur de funérailles. Oui, j’ai côtoyé les morts et la mort. Lugubre, dites-vous? Pantoute. J’ai vu les plus belles églises de Montréal et de ses environs, et entendu les plus magnifiques chants choraux, les pièces d’orgue les plus majestueuses. Je m’en confesse (encore ce langage), je suis un mélomane fini. Chaque occasion de musique est bonne, même des funérailles. Surtout des funérailles. Un requiem bien senti me transporte dans une autre dimension. Non, je ne fume rien et ne consomme aucune drogue.
Bref, tout ça pour en arriver au titre de ce blogue.
La mort, les morts m’ont appris à bien vous servir. En effet, c’est comme directeur de funérailles que j’ai réellement appris l’importance du service à la clientèle, de l’importance et la singularité du client. Et ça, c’est vous.
Lorsqu’un proche décède, on devient un client potentiel.
À quelques exceptions près, on voudra des funérailles, un service. On a besoin d’être pris en charge, et à plus forte raison parce qu’on est en situation de vulnérabilité, parce qu’on est blessé, parce qu’on est en deuil. Et c’est ici que bien servir le client, être à l’écoute de ses besoins, ses attentes, son état, prend tout son sens. Chaque veuve ou veuf veut un service unique, qui lui ressemble ou qui ressemble au défunt. L’écoute, la compréhension du cœur et des mots, la compassion sont essentielles pour faire de ce client la personne la plus comblée, malgré les circonstances difficiles et douloureuses.
Assez parlé de mort et de funérailles.
Vous avez compris que cette expérience que j’ai acquise chez les morts, je la mets en pratique chez vous et pour vous, les vivants, aujourd’hui. Nous, chez G5 Communications, avons à cœur ce souci constant de vous rencontrer, de vous écouter, de sentir vos besoins et attentes et d’y répondre selon vos goûts et préférences. Ce que j’ai appris en matière de service à la clientèle comme directeur de funérailles jadis nous sert et vous sert aujourd’hui. Et ça marche!
Comme le dit notre slogan, nexum elit nostris! Vade in pace.
Christian Gauthier
Président et conseiller senior
G5 Communications