Changement de marque : Misez sur une vidéo corporative qui a du punch!
« Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression. » – David Swanson
Si vous avez assisté au lancement officiel de G5 Communications, le 30 avril dernier, vous avez eu la chance de voir la vidéo corporative réalisée spécialement dans le cadre de cet événement. En fait, la vidéo s’est rapidement avérée la meilleure option pour partager avec les partenaires, élus, collègues et membres de la communauté des affaires la nouvelle vision et la version 2.0 de l’agence Communication Lanaudière. On changeait de nom, on voulait du punch, un outil de communication en lien avec le virage numérique, et l’occasion était belle de raconter l’histoire de cette agence qui s’appelle dorénavant G5 Communications.
Les experts sont unanimes et la plupart des statistiques [voir encadré] tendent à démontrer que la vidéo est l’outil de communication qui va le plus inciter le consommateur à consulter l’information. « Oui, l’image vaut mille mots, mais ça ne vaut pas les 30 ou 60 frames [images] par seconde de la vidéo », explique le consultant numérique Nicolas Giuristante, mandaté pour réaliser la vidéo corporative de G5 Communications.
En 2019, la vidéo est à l’apogée de la technologie existante, car elle permet de transmettre le maximum d’informations à un utilisateur, d’une manière ultra condensée.
Mais attention, ce n’est pas monsieur et madame Tout-le-Monde qui peut réaliser une vidéo de qualité. Il est vrai que l’expertise va influencer à la hausse le montant de la facture, mais le client doit y voir un investissement, car la qualité de la vidéo et son impact sur le public cible sont d’une importance capitale. Il vaut mieux prévoir un budget pour la réalisation de la vidéo, quitte à couper ailleurs, car comme le dit l’ingénieur américain David Swanson : « Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression. »
Pas de place à l’improvisation
Avoir en tête une idée précise du message que l’on veut transmettre est essentiel. Il y a aussi une série de questions à se poser : est-ce qu’il y aura du tournage en entreprise, en studio, ce qui nécessite un équipement spécialisé et une équipe plus nombreuse, de l’animation purement infographique (2D et 3D), du matériel libre de droits à acheter (musique, images, vidéos)? Une fois que vous aurez identifié les éléments qui seront utilisés dans la vidéo, vous aurez une idée un peu plus précise de l’étendue du travail et du temps requis jusqu’au résultat final… et combien ça va vous coûter.
Pour nous, la formule du storytelling [approche narrative] s’est avérée un bon choix car, comme son nom le dit, elle permet de raconter une belle histoire. Il ne faut pas oublier que l’ancêtre de G5 Communications, Communication Lanaudière, repose sur des bases solides en matière de communications stratégiques et de relations publiques. Au niveau du scénario, nous avons donc opté sur quelques phrases-clés, bien senties, accompagnées de photos, vidéos et d’une musique qui nous permettait d’avoir un rythme soutenu tout en concluant avec un moment fort.
Parlant de vidéo, c’est important d’ajouter que celle-ci ne doit jamais être trop longue, car on risque de perdre l’attention des utilisateurs. Le scénario de la vidéo ne doit pas dépasser une minute, c’est l’idéal! « Dès le départ, dans le scénario, il faut garder en tête d’y aller avec l’essentiel, c’est le but ultime. Par la suite, si on dépasse la minute, par exemple, avec l’ajout d’effets spéciaux ou de temps de repos, ce n’est pas grave, car on aura conservé l’information essentielle de manière condensée; les secondes additionnelles ajoutées vont simplement agrémenter le message de la vidéo dans son ensemble », précise Nicolas Giuristante.
Un autre point à prendre en considération est la musique, dont le choix doit être fait dès le début, car le style de montage va changer tout au long de la vidéo selon les besoins du scénario : un rythme endiablé, tout en douceur, au ralenti, avec des moments forts, etc.
En matière de musique, il faut retenir de ne pas briser les règles en choisissant, par exemple, une musique rock ou énergique pour vendre des services liés à un enterrement, ni trop enfantin, ni trop cliché, etc. Il faut y aller avec le gros bons sens. C’est un processus qui peut être long, car il faut souvent se remettre en question et se demander si c’est vraiment ce que l’on veut, si l’on perçoit bien la mission et les valeurs de notre entreprise à travers ce que l’on voit et entend. Qui plus est, il faut être fier du résultat de la vidéo. Si vous n’êtes pas confortable avec son contenu, vous risquez d’être la première personne qui ne voudra pas la publier à grande échelle; donc, ce sera une belle perte au bout du compte.
Chacun son métier
Le mot d’ordre pour obtenir une vidéo de qualité : donner carte blanche à l’expert que vous aurez choisi pour sa réalisation et dont le rôle est de vous guider sur les bonnes étapes à suivre dans ce projet. Ce qui ne veut pas dire de ne pas faire vos devoirs, car le client doit savoir exactement en quoi consiste le message qu’il désire transmettre.
Oui, il faut savoir, dès le départ, ce que l’on veut, mais il faut se garder une certaine latitude pour changer d’idée en cours de route. Selon les propos de Nicolas Giuristante, si la personne mandatée pour la vidéo a une autre idée, elle doit s’assurer que le client est à l’aise avec le changement proposé. Bref, il faut garder en tout temps une bonne communication pour éviter des conflits qui pourraient se traduire par des insatisfactions et, dans certains cas, une facture additionnelle. De plus, n’hésitez pas à faire le tour de vos bureaux avec l’équipe responsable de la vidéo. Cette initiative les aidera grandement à générer des idées et à mieux comprendre votre entreprise.
Autre élément important, plus le délai de la réalisation de la vidéo est court, mais réaliste, plus le travail à accomplir sera efficace étant donné que ce sera plus facile pour les personnes impliquées de rester dans l’idée que l’on s’est fixée au préalable.
Et ça coûte combien tout ça?
Difficile de répondre à cette question, car ça varie grandement selon les éléments choisis pour la réalisation de la vidéo : scénario, tournage, montage, effets spéciaux, animation graphique, etc.
On peut toutefois mentionner que pour de l’animation 2D (simple à réaliser), on parle d’environ 15 heures de travail par minute de vidéo. Ceci peut augmenter ou diminuer, selon la complexité des animations. De plus, en montage standard, soit des images tournées, on parle de 8 heures de travail par minute de vidéo. Si plusieurs caméras ont été utilisées durant un tournage, il faut prévoir peut-être un 10 % à 25 % de frais additionnels, au total. Encore une fois, c’est très variable! Raison de plus d’établir un plan d’action rigoureux afin d’éliminer les surprises.
Matériel requis pour la projection
Une fois que la vidéo est terminée, dans notre cas, il fallait s’assurer que l’équipe en place avait l’équipement nécessaire pour la projeter dans le cadre d’un lancement, à un large auditoire.
Si l’équipe technique en place dispose des quatre câbles suivants, il y a peu de chances qu’un problème survienne lors de la projection de la vidéo :
- Le fameux HDMI : une norme très répandue autant dans la sphère des consommateurs que celle des professionnels. Votre téléviseur et votre écran d’ordinateur est probablement connecté avec ce câble.
- L’immortel VGA : depuis 1987, ce câble analogique perdure à travers les années. Il est souvent bleu et contient dans son connecteur 15 pins [broches].
- L’étrange DVI : moins connu, dans l’époque de transition de l’affichage analogue au numérique, il a servi de précurseur au bien connu HDMI.
- DisplayPort, le héros méconnu : bien apprécié dans le milieu professionnel pour ses spécifications techniques avant-gardistes et son logiciel Open Source, il est un compétiteur au HDMI; rarement présent sur les appareils des consommateurs.
- Les adaptateurs maudits : les ordinateurs portables très minces ont un désavantage, car il arrive que les câbles mentionnés plus haut ne sont pas présents physiquement sur l’appareil. Si vous êtes propriétaire d’un tel type d’appareil, prévoir des adaptateurs USB-C, Mini DisplayPort ou même mini HDMI.
Ici aussi, la communication est absolument nécessaire. Qui fournit l’ordinateur portable, comment allez-vous procéder pour la projection de la vidéo? De plus, assurez-vous aussi que l’équipe technique est au courant qu’il y aura la projection d’une vidéo dans le cadre de votre événement.
Bref, il faut éviter que la projection soit faite de façon amateure et non professionnelle. « De grâce! Si c’est votre ordinateur qui est utilisé pour la projection, activer la fonction [Ne pas déranger] avant la projection! », ajoute Nicolas en riant.
Une personne avertie en vaut deux!
Les vidéos ont la cote
La vidéo est l’un des outils les plus efficaces dans une stratégie marketing numérique, comme l’illustre les quelques statistiques suivantes :
- 81 % des entreprises utilisent la vidéo comme outil de marketing,
dont 63 % au cours de la dernière année. (Hubspot) - La consommation de vidéo mobile augmente de 100 % chaque année. (Insivia)
- D’ici 2022, les vidéos en ligne représenteront plus de 82 % de l’ensemble du trafic Internet des consommateurs, soit 15 fois plus qu’en 2017. (Cisco)
- 59 % des cadres déclarent préférer regarder une vidéo que de lire du texte. (Wordstream)
- Les utilisateurs conservent 95 % du message lorsqu’ils le visionnent dans une vidéo, alors que la proportion est de 10 % lorsqu’ils le lisent sous forme de texte. (Insivia)